30 mai, saint Ferdinand ; sainte Jeanne d'Arc.
(par Défendente Génolini)
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La grande rigueur de gestion, l'intelligence perspicace et la foi ardente de Ferdinand III d'Espagne lui permettent, en 35 ans de règne, de réaliser deux projets qu'il s'était fixé : éradiquer d'Espagne l'hérésie manichéenne et mettre fin à l'invasion mauresque de la péninsule. Tous ses actes tendent à la gloire de Dieu et au bien de son peuple, refusant toute levée d'impôts nouveaux. Il meurt à Séville le 30 mai 1252.
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La bergère de Domrémy, elle, n'a pas dix-sept ans quand elle entend les voix de saint Michel et des saintes Catherine et Marguerite. De Chinon à Orléans, de Paris à Reims puis à Rouen, Jeanne d'Arc, la "Pucelle d'Orléans", en 26 mois, respectant toujours l'adversaire, mais "boutant hors de France" l'envahisseur, accomplit une tâche surhumaine. Elle ne fut canonisée qu'en 1920 par Benoît XV et devint patronne secondaire de la France.
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Pensée de Ferdinand :
"A Dieu ne plaise que je ne surcharge mon peuple... Je crains plus les malédictions d'une pauvre femme que toute une armée d'adversaires."
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Courte prière de Jeanne d'Arc :
"Très doux Dieu, en l'honneur de votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m'aimez, de me révéler ce que je dois répondre... Plaise vous à moi l'enseigner."
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(source : Directsoir n°158 mardi 29 mai 2007)