Sarlat - Une ville de goût.

Publié le par Michel Le Fouineur

Entre la Dordogne et la Vézère, Sarlat s'est nichée au creux d'un vallon. Arpenter les ruelles de la capitale du Périgord noir permet de découvrir mille ans d'architecture. Et de faire une halte gastronomique justement réputée !
Dans le Périgord, Sarlat fait un peu figure de ville-phare. Elle constitue une destination incontournable. Son succès s'explique aisément : on y retrouve tout ce qui fait le charme et l'art de vivre de cette région qui demeure l'une des plus attractives de France, sur tous les plans.
C'est autour d'une vaste abbaye bénédictine d'origine carolingienne, la seule de la région à avoir été épargnée par les hordes vikings, que Sarlat s'est peu à peu développée. Au XIIIe siècle, elle comptait déjà cinq mille habitants. Cité épiscopale, Sarlat eut une forte influence pendant la guerre de Cent ans. Puis au XVe et XVIe siècle, on vit s'édifier de nombreux hôtels particuliers - la maison du poète Etienne de la Boétie ou l'hôtel de Vienne - et au XVIIe siècle, l'Hôtel de ville, l'église des Récollets et le Présidial. La cité de marchands se transforma peu à peu en un centre judiciaire. Puis au début du XIXe siècle, la cité s'endormit sur ses lauriers passés... pour ne se réveiller que dans les années 1960.
La loi dite "Malraux" de 1962 sauvegardant notre patrimoine eut sa première application à Sarlat et, chacun s'accorde à le reconnaître, cela sauva la ville. Son centre historique, avec ses soixante-cinq monuments et immeubles protégés, servit d'opération pilote. Et la ville retrouva sa beauté menacée. Conséquence, on y vit se multiplier le nombre de touristes et... de tournages de films.
Sarlat est, au coeur du Périgord noir, une halte pleine de charme et de douceur. C'est en septembre,, quand revient le calme après la saison touristique, qu'il faut la découvrir, cette ville d'art et d'histoire. Après avoir garé votre voiture aux entrées de la ville, commencez à arpenter la cité. L'enchantement est immédiat. Surtout s'il est tôt le matin et que les premiers rayons du soleil dorent les vieilles pierres des édifices.
vous emprunterez la rue des Consuls qui concentre à elle seule beaucoup de magnifiques demeures : hôtel de la Mirandole, hôtel Tapinois de Bétou, hôtel de Selves de Plamon, hôtel de Labrousse... Vous découvrirez ensuite la maison de La Boétie et ses magnifiques fenêtres Renaissance et, juste en face, la cathédrale Saint-Sacerdos, sa façade romane et son élégant clocher-porche. N'oubliez pas d'arpenter la rue Jean-Jeacques Rousseau qui mène à la rue du Siège d'où les anciens remparts sont visibles, la rue des Trois-Cornils ou la rue Rousset et sa tour de garde.
Les amateurs de voitures très anciennes visiteront le musée de l'Automobile, créé il y a treize ans. Et puis, naturellement, on ne peut dissocier Sarlat des plaisirs de la table. Nous sommes au coeur du Périgord, ne l'oublions pas ! Alors, quelques bonnes tables sauront vous accueillir et vous retenir... De Sarlat, l'écrivain américain Henri Miller écrivit que c'était "le Paradis des Français". Bien sûr, le paradis est fort encombré pendant les vacances... mais il retrouve tout son charme hors saison. C'est le moment d'en profiter !
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(source : Notre temps/jeux n° 262 de septembre 2007)

Publié dans patrimoine

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M
Bonjour ; merci pour vos commentaires. Vous êtes sympa !
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A
Sarlat. Village magnifique. Bonne journée !
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