Saint Thomas, ce 3 juillet.
(par Defendente Génolini)
Parmi tous les apôtres, Thomas est celui auquel nous aimons particulièrement nous assimiler :
- Moi, je suis comme saint Thomas, je ne croirai que quand je verrai.
Au jour de Pâques, les dix apôtres racontent l'apparition de Jésus, Thomas refuse de croire tant qu'il n'aura pas mis sa main dans son côté et son doigt dans les trous des clous. Jésus, huit jours plus tard, apparaît à Thomas et lui dit :
- Ne soit plus incroyant, soit croyant.
Retenons que Thomas ne va pas jusqu'au bout de l'incroyance : il se prosterne et adore sans mettre son doigt dans les plaies du Seigneur. La tradition nous rapporte qu'il partit évangéliser le Malabar , où 750000 chrétiens se réclament encore de lui, célébrant dans un rite de type chaldéen, employant une sorte de syriaque pour langue liturgique. Marco Polo, au XVIe siècle, y fait allusion. On raconte aussi que Thomas rendit visite aux trois mages venus adorer Jésus à Bethléem et que c'est lui qui les instruit et les baptise. Dérangeant les prêtres païens, il est tué à Madras.
(source : Directsoir n° 182 lundi 3 juillet 2007)