Sainte Reine, ce 7 septembre.
(par Défendente Génoloni)
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Alise-Sainte-Reine, dans les monts d'Auxois, n'évoque pas grand chose. Pourtant si l'on dit Alésia, la mémoire devient immédiatement vivante. Alésia et Vercingétorix ! Là se développa le culte de Sainte Reine, une jeune martyre gauloise du IIIe siècle dont on sait peu de chose. L'hagiographie imagée raconte que sa maman meurt en lui donnant naissance. C'est sa nourrice qui l'instruit de la foi, tandis que son père, Clément, druide païen, la chasse de chez elle quand il apprend qu'elle est chrétienne. Chargée de garder les troupeaux, elle est remarquée par un jeune séducteur païen qu'elle refuse d'épouser. Elle est dénoncée au préfet d'Alésia, du nom d'Olybrius (Notons que c'est lui, en raison de son comportement irraisonné et irraisonnable, qui donna naissance au mot "olibrius" qui signifie "individu ridicule, qui se donne des airs avantageux, qui fait des embarras"). Olybrius donc lui fait trancher la tête. Nous savons qu'en 750 une immense basilique existait sur ce lieu de pèlerinage. Plus tard, les reliques de Reine seront transportées à l'abbaye bénédictine de Flavigny, patrie des pastilles d'anis.
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(source : Directsoir n° 195 du jeudi 6 septembre 2007)