Saint Gérard, ce 3 octobre.

Publié le par Michel Le Fouineur

(par Defendente Génolini)
¤¤¤¤¤
Il attendait la mort avec tant de paix qu'il fait sonner le glas de son monastère quand il se rend compte qu'il va expirer ! Ce Belge doux et affable construit et réforme au moins six abbayes, dont les filiales donneront naissance à Saint-Wandrille, le Mont-Saint-Michel et Saint-Ouen de Rouen. Il est destiné à la carrière des armes. Mais sa vocation naît d'une visite à l'abbaye de Saint-Denis, alors qu'il est en ambassade auprès du roi de France. Son biographe prétend qu'il y fit son noviciat et y resta 9 ans, ce qui est impossible. On dit aussi, chose incroyable, qu'à son entrée au monastère il fallut lui apprendre à lire comme à un enfant de cinq ans, car il ne savait même pas son alphabet. Gérard parcourt pendant trente ans son pays pour encourager les moines à une vie plus observante et les seigneurs à se montrer moins exigeants. Il se retire ensuite dans son petit monastère de Brogne, dans la province de Namur, où il meurt le 3 octobre 959. Au XVIIe siècle Brogne troque en nom en Saint-Gérard.
¤¤¤¤¤
(source du texte : Directsoir n° 213 du mardi 2 10 2007 ; pour l'hypertexte : Wikipédia)

Publié dans saint

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article