Saint Léon, ce 10 novembre.
(par Defendente Génolini)
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On ne l'appelle pas "Grand" pour rien. Léon fut à la fois un diplomate capable de réconcilier des adversaires farouchement opposés, de défendre les intérêts et la foi de l'Église face aux déviances ou aux hérésies, de parlementer avec les Huns et les Vandales, d'arrêter Attila aux portes de Rome, de suppléer à l'impuissance du gouvernement civil et d'affirmer la primauté de l'évêque de Rome. Il supprime aussi la dernière survivance du paganisme : les cruels jeux du cirque. Il est l'ambassadeur de Sixte III en Gaule, quand il apprend son élection pontificale. Ce simple diacre né en Toscane sera ordonné immédiatement prêtre et évêque de Rome en 440. Il gouverne l'Église pendant 21 ans. Son pontificat est brillant et universellement reconnu. Il est docteur de l'Église. Il est dit qu'en lisant ses écrits, "on avance comme porté par le flot d'un grand fleuve aux eaux lentes qui ne sont pas sans remous mais donnent une telle impression de puissance et de majesté."
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(source : directsoir n° 239 du vendredi 9 11 2007)