Bienheureux Hermann ; saint Firmin, ce 25 septembre.
(par Defendente Génolini)
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Mathématicien, poète, musicologue et compositeur, tel est ce maître que l'on appelle "la merveille de son temps" ou "le miracle du siècle". Pourtant ce moine infirme est difforme et paralysé, dépendant de ses frères pour le moindre mouvement. Dès sa naissance, le 18 juillet 1013, sa mère Hiltred et son père Wofrad d'Althausen, s'aperçoivent qu'il est handicapé. A sept ans, on le confie aux moines de l'abbaye bénédictine de Reichenau, sur le lac de Constance. Là, il est instruit et est ordonné prêtre. Il s'appelle lui-même le "perclus" devant toujours être attaché à une chaise et ayant une élocution très difficile. Mais quelle intelligence ! Il construit des astrolabes, établit le calendrier des éclipses. C'est lui qui invente une notation musicale basée sur les lettres de l'alphabet et une machine à écrire. Il s'adonne aux mathématiques et dialogue avec les Arabes très érudits à l'époque en ce domaine. Il compose des hymnes liturgiques que l'on chante encore aujourd'hui partout, tels que Salve Regina, l'Ave Maria Stella ou Alma Redemptoris. Il meurt à 41 ans, en 1054. Ses reliques sont vénérées à Zurich.
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C'est aussi la saint Firmin, évêque d'Amiens au Ve siècle.
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(source du texte : Directsoir n° 207 du 24 septembre 2007)