Saint Gilles, ce 1er septembre.

Publié le par Michel Le Fouineur

(par Défendente Génolini)
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A-t-il vécu au VIe, au VIIe ou au VIIIe siècle ? Nul ne le sait. Et son histoire se confond pourtant avec des lieux précis et une renommée incroyable. Une route de pèlerinage vers saint Jacques de Compostelle et vers Rome porte son nom. Il faut dire que ce jeune Grec est accompagné de tant de miracles qu'il s'en effraie lui-même et qu'il fuit toujours plus loin la notoriété. Mais rien n'y fait. Il meurt à Saint-Gilles du Gard après des péripéties qui le conduisent de Marseille à Arles, de Romme à Orléans. Il est représenté avec une biche à ses côtés, rappel d'une chasse organisée par le roi des Goths qui se termina par une flèche dans la cuisse. Gilles est découvert blessé, avec cette biche qui lui lèche tendrement la plaie. L'ermite se nourrissait de son lait et obtient qu'elle ait la vie sauve.
Il est un des saints protecteurs les plus vénérés : on fait appel à lui pour la santé des animaux, la stérilité des couples, les jambes enflées, l'eczéma, dans les tempêtes et les frayeurs, quand on a peur du "qu'en-dira-t-on ?", pour soulager les entorses et guérir les ulcères. Il est le protecteur des gens de mer, des cultivateurs et des bergers, le patron des boiteux...
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source : Directsoir n°191 du vendredi 31 août 2007

Publié dans saint

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