Sainte Rosalie, ce 4 septembre.

(par Défendente Génolini)

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Nous savons peu de chose sur la vie de Rosalia, fille du comte (ou du duc) Sinibaldi, dont on dit qu'elle serait princesse du sang royal de Charlemagne. Elle grandit à la cour de la reine Marguerite de Sicile. Elle entre au monastère des basiliennes puis se retire dans la solitude d'une grotte au nord ouest de Palerme dans laquelle on retrouve une inscription qui serait de sa main, rédigée en mauvais latin, disant qu'elle a "habité cet antre par amour du Christ". Elle s'établit ensuite au mont Pellegrino, où son corps sera découvert en 1624 à la suite d'une inspiration de Rosalie à une pieuse femme de Palerme. Elle meurt après 1170. Au XVIIe siècle, ses reliques, portées en procession, délivrent Palerme de la peste. Elle en devient la protectrice : son corps repose dans la cathédrale de cette ville. Urbain VIII l'inscrit au martyrologue romain en 1630.

C'est aussi la fête de Moïse, ce grand patriarche de la Bible, sauvé des eaux, à qui Dieu révèle son nom au Sinaï, qui fit traverser la mer Rouge à son peuple, qui reçut les Dix Commandements. et obtint la manne du désert.

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(source : Directsoir n° 192 du lundi 3 septembre 2007)